Explorez la biotechnologie des entreprises canadiennes en 2020 dans le contexte de la COVID-19. Le président de BIOTECanada, Andrew Casey, discute de l'industrie, des politiques, de l'investissement et des perspectives d'avenir. Ce balado est disponible en anglais. Une traduction en français est disponible ci-dessous.
« Nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que les multinationales font partie intégrante de l'écosystème. Si vous voulez un récif corallien en bonne santé, vous ne pouvez pas enlever le plancton.
-Andrew Casey
À titre de président et chef de la direction de BIOTECanada, Andrew est responsable des opérations quotidiennes de l'Association. À ce titre, il est le principal porte-parole de l'industrie canadienne de la biotechnologie, communiquant au nom de l'industrie avec le gouvernement, les organismes de réglementation, les organismes internationaux, les médias et le public canadien. Il veille également à ce que BIOTECanada joue un rôle central en partenariat avec le gouvernement dans l'élaboration de politiques relatives au secteur canadien de la biotechnologie et aux entreprises membres de BIOTECanada.
Réparation, signature avec BMS
Association canadienne du capital de risque
Fruits de spécialité de l'Okanagan
pièces automobiles fabriquées à partir de produits à base de soja. Le carburéacteur est fabriqué à partir de graines de moutarde
HBES, la table de stratégie économique des biosciences de la santé
Régime de retraite des enseignants
Installation d'ARNm au Michigan
Initiative de capital de risque
Plan d'action sur le capital de risque
Market Hunt, épisode 14, Andrew Casey, BIOTECanada
Thierry Harris : 2020 a été une année de transformation. Nous n'étions pas prêts pour ce que tant de gens avaient prédit, et nous avons subi d'énormes pertes en vies humaines. Nous avons également perdu des moyens de subsistance dans de nombreux secteurs, de la restauration au tourisme, à la culture et à l'aérospatiale. La probabilité de défaillance des entreprises dans ces secteurs a grimpé en flèche. Nous avons pris de la distanciation sociale, porté des masques, vécu le confinement et pleuré la perte de nos amis et de notre famille. Tout au long de cette période sombre, nous nous sommes accrochés à une lueur d'espoir pour de meilleurs diagnostics, thérapies et un vaccin qui pourrait nous aider à revenir à la normale, quelle que soit la situation.
Andrew Casey : C'est un peu comme si les bandes dessinées Marvel avaient donné un signal à l'homme de la biotechnologie. Nous avons un problème, nous avons besoin de solutions et donc vous faites passer un signal dans le ciel, comme vous dites, tout le monde a dit, où est la solution que vous aimez venir nous aider.
Thierry Harris : Dans cet épisode de Market Hunt, nous discutons avec Andrew Casey, président et chef de la direction de BIOTECanada. Restez à l'écoute.
[musique de la chanson d'introduction]
Nick Quain : L'entrepreneuriat est difficile, vous devez avoir du soutien là-bas.
Andrew Casey : Nous devons fondamentalement apprendre à vivre notre vie différemment. Nous ne pouvons pas continuer comme nous l'avons fait.
Marie-Eve Ducharme : En fait, nous avions tort, [rires] c'est un marché incroyable.
Thierry : C'était un grand gorille velu qui, certaines personnes avaient prédit que ça arriverait, et c'est arrivé.
Rune Kongshaug : Je tombe amoureuse, facilement.
Thierry : Nous sommes en train de trouver des idées assez intéressantes.
Andrew Casey : Nous avons tout résolu,
Thierry : [rires] Nous avons tout résolu.
[Mettre fin à la musique de la chanson d'introduction]
Emplacement du commanditaire
Narrateur : Et maintenant un message de notre commanditaire, IE-KnowledgeHub. IE-KnowledgeHub est un site Web dédié à la promotion de l'apprentissage et des échanges sur l'entrepreneuriat international. Regardez des études de cas vidéo, écoutez des podcasts et bien plus encore !
Si vous êtes un professionnel de l'éducation à la recherche de contenu de cours, un chercheur universitaire à la recherche de matériel de recherche ou une personne intéressée par l'innovation commerciale, consultez IE-KnowledgeHub.
IE-KnowledgeHub met l'accent sur les écosystèmes d'innovation et les entreprises qui commercialisent leurs technologies sur les marchés internationaux. Écoutons une étude de cas vidéo mettant en vedette Aeponyx.
François Ménard : Aeponyx se concentre sur la fabrication de puces qui offriront le meilleur rapport qualité-prix aux opérateurs et aux fabricants d'équipements. Le prix par puce doit être très bas.
Narrateur : C'est Francois Menard, CTO d'Aeponyx. Aeponyx est une start-up de semi-conducteurs qui fabrique des commutateurs micro-optiques. Ces commutateurs peuvent être utilisés par les entreprises de télécommunications pour aider à transmettre davantage de données sur leurs réseaux. Alors, comment une petite entreprise dotée d'une nouvelle technologie atteindra-t-elle les gens d'une grande organisation ?
Philippe Babin : C'est vraiment une question de savoir comprendre ces grandes organisations, comment elles fonctionnent. Et le défi, c'est que vous êtes une start-up, vous êtes une jeune entreprise. C'est difficile parce que vous n'avez pas cette crédibilité. Donc, la seule façon de le faire est de régler un problème qui leur fait tellement mal que vous attirez leur attention.
Narrateur : Vous écoutez Philippe Babin, PDG d'Aeponyx. Philippe et François savaient que pour attirer l'attention des grands acteurs de l'industrie, ils devaient cibler un besoin pour lequel il n'y avait pas encore de solution sur le marché. François explique ce qui suit :
François Ménard : Si vous vous mettez dans la peau d'un opérateur de centre de données, vous comprenez vite que pour fournir les services que les gens veulent, comme conserver des vidéos dans la quantité que les gens téléchargent sur les services Facebook du monde entier, il faut beaucoup de capacité.
Narrateur : Écoutez davantage sur le parcours d'Aeponyx à la fin de l'émission. Vous pouvez également consulter l'étude de cas Aeponyx Video sur IE-KnowledgeHub en visitant Ie hyphen KnowledgeHub point Ca. Et maintenant, revenons à la série.
[fin de la place du commanditaire]
Thierry Harris : Bonjour, Thierry Harris est ici. Le Canada a-t-il besoin d'une grande multinationale pharmaceutique ? Andrew Casey pense que oui. Andrew est président et chef de la direction de BIOTECanada. Porte-parole du Canada en biotechnologie dans le secteur. Il va nous parler de quelque chose qui s'appelle le Fonds national des sciences de la santé vers la fin du programme. Andrew et moi parlons également de l'innovation biotechnologique canadienne dans ce qu'il appelle la bioéconomie, de notre réponse à la Covid-19, de nos défis pour conserver notre PI et de notre occasion de faire prospérer le savoir et le savoir-faire canadiens en biotechnologie partout dans le monde. Les problèmes ne peuvent pas être assez urgents, qu'il s'agisse de la façon dont nous nous nourrissons, de l'atténuation des changements climatiques ou de la lutte contre une pandémie. Les entreprises qui font partie de l'écosystème canadien de la biotechnologie existent pour trouver des solutions à ces défis. Écoutons l'entrevue.
Andrew Casey vous souhaite la bienvenue à Market Hunt.
Andrew Casey : Merci. C'est formidable d'être de retour.
Thierry Harris : 2020 a été une année de transformation pour l'écosystème biotechnologique au Canada. Vous pourriez peut-être nous donner un bref état des choses et ce qui se passe.
Andrew Casey : Il serait peut-être utile de le diviser en deux phases. Nous avons le début de l'année où tout semblait normal et ça ressemblait à une année normale, et puis vous avez eu la COVID. Il y a un pré-COVID et un post-COVID. Parlons du pré-COVID. Ce que nous avons constaté, ce sont des progrès fantastiques dans un certain nombre d'entreprises clés. Quelques sorties. Nous avons vu Repair signer une entente avec BMS. Nous avons vu de nouvelles entreprises croître. Des entreprises comme Zymeworks sur la côte Ouest ont atteint de nouveaux sommets. C'est un très bon début d'année. Les choses paraient très optimistes. Les investissements étaient fluides.
Je crois que l'industrie se sentait très optimiste non seulement pour l'année à venir, mais aussi pour les nombreuses années à venir. Ensuite, nous appellerons un coup de pouce sur la route sous la forme de la crise COVID. Cela a eu des répercussions immédiates, la fermeture de l'économie au début des mois de mars et avril. Cela comprenait des laboratoires que de nombreuses entreprises utilisaient pour faire avancer leur travail. Certaines entreprises ont gardé des gens à bord parce qu'elles savaient qu'elles devaient garder leurs scientifiques et leurs chercheurs au sein de l'équipe. Ils ont été contraints d'étirer un peu leur budget. C'était une période éprouvante dans les premiers jours, c'était sûr.
Je pense que l'une des choses remarquables que nous avons vues, c'est qu'un grand nombre d'entreprises dont certaines ont pu pivoter. Ils ont pu prendre n'importe quelle innovation sur laquelle ils travaillaient et passer à quelque chose qui était lié à la COVID. Que ce soit dans l'espace thérapeutique ou dans l'espace vaccinal. C'était très encourageant. Pour les entreprises qui n'ont pas été en mesure de pivoter parce que leur technologie n'était tout simplement pas pivotante pour la COVID, vous les avez vues prêter de l'expertise, de l'espace de laboratoire et des fournitures d'équipement aux entreprises qui y travaillaient. Cette collaboration entre toutes les entreprises était vraiment sympa pour voir où la communauté s'est vraiment réuni.
Même certaines entreprises élaborent des documents pour la protection des intervenants de première ligne et tout ça. C'était une bonne réaction précoce.
Puis, à mesure que l'économie s'ouvrait à nouveau, vous avez vu les entreprises reprendre le travail qu'elles faisaient et maintenant elles continuent de croître. Je pense qu'au cours des neuf premiers mois de l'année, CVCA, l'Association canadienne du capital de risque vient de publier un rapport dans lequel elle reconnaît qu'un dollar a été investi dans le secteur canadien des sciences de la vie au cours des neuf premiers mois, ce qui est étonnant quand on y pense.
Il est important de démontrer que les investisseurs sont et que cela pourrait être le résultat de la COVID où ils reconnaissent les types de solutions issues de la biotechnologie, qu'ils affluent vers le secteur. Ils vont chercher des entreprises partout dans le monde. Au Canada, évidemment, nous avons des données scientifiques éprouvées dans le domaine de la recherche et de l'innovation. Nous obtenons notre juste part d'investissement, ce qui est vraiment encourageant. Alors que vous pensez à l'avenir et à la nécessité pour le Canada de reconstruire son économie dans un monde post-COVID si les vaccins arrivent comme nous nous y attendons, eh bien, ce secteur s'est montré résilient grâce à la COVID.
De plus, ils peuvent maintenant créer les bases de la reconstruction économique à l'avenir si vous pensez aux types d'emplois que ces entreprises créent. Il pourrait s'agir d'une partie très importante de la reconstruction. À la suite de cela et en regardant vers l'avenir, cela semble encore plus optimiste, de manière encore plus étrange que lorsque nous y sommes allés.
Thierry Harris : Il semble qu'il y ait... je ne sais pas si euphorie est le mot, mais il y a certainement beaucoup d'intérêt pour la biotechnologie en ce moment. Certains des mots à la mode qui sortent sont quelque chose comme la bioéconomie et ce que cela représente. Juste pour nos auditeurs qui ne sont pas nécessairement directement liés à ce domaine, quelle serait votre définition de la bioéconomie ?
Andrew Casey : C'est une étiquette très difficile à définir parce qu'elle englobe tout. Je pense qu'en examinant la bioéconomie, vous devez vraiment dire quelle est la technologie qui va nous rendre plus compétitifs d'un point de vue économique ? Certaines entreprises elles-mêmes vont devenir des entreprises de biotechnologie, comme lorsqu'on pense au domaine des sciences de la vie. D'autres utiliseront la biotechnologie pour créer de nouvelles entreprises. D'autres vont utiliser la biotechnologie et rendre les entreprises existantes plus compétitives.
Si vous pensez aux entreprises existantes, vous pourriez vous tourner vers le secteur pétrolier et gazier, de grandes industries qui stimulent une partie de l'économie. Ils doivent devenir plus concurrentiels. Ils doivent réduire leurs émissions. Ils doivent être plus sensibles à l'environnement. La biotechnologie est le moyen d'y parvenir. Ils insèrent la biotechnologie dans leurs procédés de fabrication, dans leurs extrants. Cela les rend plus compétitifs. Ensuite, il y aura des entreprises qui sont vraiment basées sur la biotechnologie et elles créeront de nouvelles entreprises à partir de leur biotechnologie.
Je pense à des entreprises comme AquaBounty sur la côte Est et Okanagan Specialty Fruits sur la côte Ouest et à tout ce qui se trouve entre les deux. Nous avons des pièces automobiles fabriquées à partir de produits à base de soja. Le carburéacteur est fabriqué à partir de graines de moutarde. Okanagan Specialty Fruits apprend à empêcher les fruits de brunir. AquaBounty cultive du poisson dans des conteneurs sur terre, à l'écart des poissons aquatiques et en croissance beaucoup plus rapide. Tous utilisent différentes formes de biotechnologie. Pas toujours dans ce monde où nous devons produire, fabriquer et cultiver de manière plus efficace et efficiente ?
Lorsque nous envisageons une croissance démographique qui atteindra 10 milliards de personnes, nous devons vivre notre vie différemment. La biotechnologie permettra à bon nombre de ces secteurs de faire cela et d'être compétitifs dans ce domaine. Du côté de la santé, la biotechnologie et la bioéconomie, c'est vraiment quand vous commencez à regarder comment vous créez de nouveaux traitements, de nouveaux vaccins, de nouveaux médicaments pour les populations du monde entier à partir des nouvelles maladies, mais aussi de maladies traditionnelles comme les cancers, mais aussi de celles que nous venons de découvrir. Il s'agit là encore d'introduire de nouvelles technologies dans les organismes vivants pour relever ces défis. Tout cela combiné crée votre parapluie global de bioéconomie.
Thierry Harris : C'est intéressant parce qu'il semble que c'est un écosystème avec la technologie et l'innovation qui se produisent. Il y a différentes poussées qui se répandent dans différents secteurs, ce qui rend la bioéconomie très fluide. Il ne s'agit pas nécessairement d'un secteur statique en ce sens que s'il y a une nouvelle innovation qui touche le pétrole et le gaz, ou qui affecte l'agriculture, ou qui affecte les sciences de la vie traditionnelles, c'est ce à quoi la plupart des gens pensent lorsqu'ils pensent à la biotechnologie. Maintenant, c'est quelque chose qui enveloppe de nombreux nouveaux secteurs ou ces secteurs sont en train de se transformer à cause de l'innovation qui est la technologie biotechnologique fondamentale qui les motive. C'est très intéressant.
Andrew Casey : Je pense qu'intéressant est un énorme sous-état. Je suis arrivé dans le secteur il y a huit ans pour examiner ce qu'étaient les entreprises et qui elles représentaient. Même à cette époque, je trouvais à quel point c'était excitant. Ce sont ces entreprises qui vont changer notre monde. Cela rendra le monde habitable pendant longtemps si certaines de ces technologies réussissent. Le Canada a son vaste éventail d'entreprises qui sont présentes dans l'espace. À l'époque, c'était vraiment excitant et intéressant. Elle n'a fait qu'augmenter.
Comme vous l'avez vu à travers COVID, le besoin rapide de nouvelles solutions qui vont venir de cet espace pour résoudre ces gros problèmes, que si quelque chose démontre la valeur de l'industrie et du secteur pour notre économie, pour notre société, la crise de la COVID le fait à la bêche. C'est une industrie vraiment incroyable. Quand on regarde les technologies et l'évolution des choses, ça devient de plus en plus excitant et plus intéressant.
Thierry Harris : C'est tout à fait vrai. La santé de la bioéconomie est maintenant de plus en plus liée à la santé de l'économie dans son ensemble. Je suppose que c'est ce que nous constatons alors que nous façonnons nos économies en abordant des solutions urgentes que nous n'avions même pas envisagées il y a 20 ans. Qu'il s'agisse des changements climatiques ou de la réponse à des éclosions comme les pandémies qui se produisent.
Il semble maintenant que ces entreprises réagissent aux événements qui se produisent, qui sont reconnus par la science et par des événements qui se produisent dans la société, comme la pandémie. Il s'agit de recentrer la volonté de chacun vers la résolution de ces gros problèmes poilus qui ont existé. Nous le faisons à un rythme qui s'accélère rapidement. C'est quelque chose qui est vraiment intéressant là aussi.
Andrew Casey : Oui, et plus encore à venir. Nous savons très bien qu'il y aura... Nous sommes dans la COVID-19, il y aura quelque chose comme COVID-19, 26, vous pouvez choisir votre année, vous pouvez choisir votre virus, choisir votre défi en matière de soins de santé. Il y aura des défis tout aussi similaires dans les domaines industriel, agricole et environnemental. Les changements climatiques créeront également de nouveaux défis. Donc, la demande accrue pour ces types de solutions ne fera que croître.
Ce qui veut dire que les investisseurs vont s'y intéresser. De plus en plus de nos universités vont créer des diplômés qui iront dans l'espace.
Les entreprises vont continuer de croître, créer de nouvelles entreprises, de nouvelles idées, c'est phénoménal. Mais si vous regardez les vaccins qui ont émergé à l'avant-garde, c'est une technologie incroyable et maintenant elle a été développée rapidement. Voir ce qu'il va faire, c'est vraiment remarquable, et vous pouvez le voir dans toutes les disciplines de la biotechnologie, et c'est vraiment excitant à voir.
Thierry Harris : Quelles sont les normes que nous devrions évaluer nous-mêmes pour déterminer si nous avons un écosystème biotechnologique sain au Canada ?
Andrew Casey : Je pense que c'est une excellente question parce que si vous voulez vous efforcer de vous appuyer sur elle, de la faire croître et de l'utiliser comme base de votre économie à l'avenir, eh bien, quel est notre point de repère à l'heure actuelle. Où en sommes-nous ? Quand savons-nous si nous avons réussi ? Si vous regardez le HBES, la table de stratégie économique des biosciences de la santé, qui a été établie il y a quelques années et qui a fait l'objet d'un rapport il y a environ un an, ils ont identifié ce que nous devons faire. Ils ont estimé que nous comptons environ 900 entreprises à travers le pays. Nous devrions doubler ce montant au cours des six à sept prochaines années, pour en faire 1 800. Nous avons une quarantaine d'entreprises de grande valeur, ce qu'ils ont identifié. Nous devrions doubler cela, en faire 80.
Ensuite, je pense que l'autre facteur critique clé est l'une des choses que nous avons faites, c'est que nous avons vraiment dépassé notre poids en termes de création d'entreprises, de création d'entreprises vraiment intéressantes et d'innovations vraiment fantastiques. Mais là où je pense que nous avons vraiment échoué, c'est la capacité de faire croître ces entreprises et de créer ce que j'appellerais des sociétés fondatrices. Les entreprises qui prendraient de l'expansion seront actives sur le plan commercial au Canada, mais aussi à l'échelle mondiale, parce que si vous regardez comme exemple dans le domaine des TI où Blackberry était une entreprise très prospère et concurrentielle à l'échelle mondiale, Kitchener Waterloo était sa base.
Elle a eu des ennuis, mais quand elle a atteint son apogée, elle a créé tout un tas d'autres entreprises qui fournissaient cette entreprise ou d'autres personnes qui avaient travaillé pour Blackberry ont dit : « Je veux le faire moi-même », et ils sont partis. Les universités s'y sont orientées. Vous avez créé ce formidable carrefour dynamique dans la région de Kitchener Waterloo, tout cela parce que vous aviez une entreprise concurrentielle à l'échelle mondiale. Je pense que si nous en créons deux dans le domaine de la biotechnologie, cela générera encore plus de succès. Ensuite, vous en faites une destination. Si vous pensez aux carrefours américains de Cambridge, Boston et San Francisco, il y a une énergie là-dedans. Une fois que vous avez créé cette énergie, plus d'énergie vient à elle. Puis les retombées qui en découlent, et c'est pourquoi ils deviennent ces carrefours. Nous devons faire quelque chose de semblable au Canada. Nous savons où nous en sommes en tant que référence pour ces 900 entreprises, en les doublant, en doublant la valeur élevée et en atteignant ces sociétés fondatrices qui seraient vraiment fantastiques au cours des deux prochaines années.
Thierry Harris : À votre avis alors, croyez-vous qu'il vaut mieux que nous soyons en ligne et que nous fassions les bonnes choses pour atteindre ces objectifs ?
Andrew Casey : Eh bien, je pense que nous avons ce dont nous avons besoin. Maintenant, c'est une question importante. Comment doubler le nombre d'entreprises ? Il y a beaucoup de travail et il y a deux éléments essentiels dont nous avons besoin. L'un d'eux est toujours l'argent investi. Nous avons besoin de capitaux d'investissement pour venir ici. Comme nous l'avons vu au cours des neuf premiers mois, nous avons vu des capitaux importants arriver ici, mais une partie de ces capitaux est destinée aux entreprises à un stade ultérieur. Je pense que ce que nous devons faire, c'est créer un pool d'investissements qui permette à notre communauté de capital-risque d'être vraiment présente aux premiers stades d'un grand nombre de ces entreprises pour les faire croître, les faire sortir des universités et des centres de recherche, et vraiment les prendre à un stade plus précoce et les y faire croître.
Ce qui serait formidable de voir, ce sont quelques-uns des investisseurs institutionnels. Le régime de retraite des enseignantes et des enseignants, le Régime de retraite du Canada, tous ces types de grands investisseurs aux poches profondes devraient également être présents. Comment pouvons-nous les faire entrer ? L'une des choses que nous avons préconisées auprès du gouvernement fédéral est la création d'un fonds d'investissement spécialisé dans les sciences de la vie. Quelque chose qui pourrait soutenir cette croissance, surtout à un stade précoce, et faire en sorte que d'autres entreprises soient créées et génèrent vraiment plus de clichés classiques sur ce concept.
L'autre élément qui, à mon avis, est absolument essentiel ici, parce que même si vous avez tout ce capital d'investissement et que vous le dirigez vers le secteur, avez-vous les gens là pour le faire ? L'entreprise dispose de tout l'argent dont elle a besoin. C'est une excellente idée. Il a le capital d'investissement. A-t-il les personnes dont il a besoin pour prendre cette idée et la faire progresser ? Je pense que c'est un autre aspect très important. Nous avons ici l'occasion de A) ; je pense que les frontières vont être fermées pour un certain temps encore. Comment pouvons-nous garder nos diplômés ici ? Comment pouvons-nous retenir ce que nous avons, le talent que nous avons, mais y a-t-il des expatriés que nous pouvons ramener ?
Existe-t-il des communautés du point de vue de l'immigration, nous devrions tendre la main pour attirer plus de personnes, plus de scientifiques, plus de chercheurs ? Je pense que ce sera également essentiel à l'avenir. L'investissement est très important, tout comme le talent. La seule chose à propos de notre secteur qui me semble devenue très évidente, c'est que si vous regardez d'autres secteurs de notre économie, la foresterie, les mines, le pétrole et le gaz, ils ont tous besoin d'investissements. Ils ont besoin de gens, mais s'ils ne sont pas en mesure d'attirer ces morceaux, ils ne peuvent pas prendre ce qu'ils ont et le transférer là où se trouvent les gens et où se trouve l'investissement. Vous ne pouvez pas prendre une forêt, l'emballer et la déplacer dans le sud des États-Unis parce que c'est là que se trouve votre investisseur.
Ils doivent laisser ce qu'ils ont là où ils sont. Ils sont obligés d'apporter tout au Canada. Notre industrie, nous recherchons des investisseurs, nous recherchons les talents. Si nous ne pouvons pas l'attirer au Canada, le problème que nous avons, c'est que l'idée, qui est au cœur de chacune de ces entreprises, est très portable, et elle ira là où se trouvent les investissements ou les talents. Si nous ne faisons pas un travail assez bon pour l'amener ici, nous allons perdre l'idée. Nous allons perdre l'innovation. Nous allons passer à côté de tous les avantages de sa commercialisation ici au Canada.
Thierry Harris : Absolument. Ce sont des points très importants que vous soumettez ici, Andrew. Il y a une pandémie mondiale en cours et nous comptons tous sur ces entreprises et sommes confiants que ces vaccins seront mis au point. Tout le monde, de l'industrie de l'hôtellerie à l'industrie du tourisme, en passant par les gouvernements, les conseils scolaires, toute personne qui doit sortir dans le monde pour gagner sa vie, dépend de cette industrie pour réagir rapidement avec certains vaccins, certains produits thérapeutiques offrant une solution holistique à la pandémie. C'est donc un grand gorille velu qui s'est produit. Certaines personnes ont prédit que cela arriverait et c'est arrivé.
La réponse de la communauté biotechnologique canadienne, qu'est-ce que c'était... vous êtes en première ligne en tant que président de l'Association Biotech Canada, qu'avez-vous vu en termes de réponse en ce qui concerne le diagnostic, la thérapie et le développement de vaccins contre la COVID-19 ? Peut-être que nous pouvons les décomposer et approfondir chacun d'eux.
Andrew Casey : C'est un peu comme si les bandes dessinées Marvel avaient donné un signal à l'homme de la biotechnologie. Nous avons un problème, nous avons besoin de solutions et vous avez donc émis un signal dans le ciel, comme vous dites, tout le monde l'a dit, venez nous aider. C'était vraiment intéressant. Cela aurait pu être prédit. Oui, c'était le cas. En fait, si vous écoutez Bill Gates, qui a fait un Ted Talk il y a environ cinq ans, dire que ce qui l'empêche de dormir la nuit n'est pas une guerre militaire traditionnelle. C'est exactement qu'il y a un super-virus qui a détruit la société, détruit l'économie.
Je parie que si vous y retourniez et que vous preniez des économistes intelligents et qu'ils ont modélisé la grippe espagnole et pris la grippe espagnole, vous pouvez dire, ce vélo coûte autant en 1950 dollars qu'il coûte, autant en dollars, vous auriez probablement pu prendre l'impact économique de la grippe espagnole et prévoir en utilisant la modélisation économique et la modélisation sociale pour comprendre quel serait l'impact d'une autre pandémie comme la grippe espagnole sur notre l'économie d'aujourd'hui. Ça aurait été vraiment, vraiment effrayant. Est-ce que nous aurions dû être mieux préparés à cela ? Oui, nous aurions probablement dû, mais nos expériences les plus récentes concernaient le SRAS, la grippe H1N1 et le MERS, dont la durée de conservation était très courte.
Comme nous sommes enclins à le faire, nous disons en tant que gens : « Eh bien, ça n'a pas vraiment eu beaucoup d'impact », et nous sommes passés à l'objet brillant suivant et nous avons perdu la trace du fait que nous aurions dû nous préparer pour le prochain. Nous sommes dans ce pétrin et, heureusement, si vous repensez aux premiers jours de mars ou d'avril, tout le monde se concentrait, eh bien, nous avons besoin d'un vaccin et les gens disaient de manière réaliste : « Regardez, la dernière fois que nous avons eu quelque chose comme ça, c'était pendant la crise d'Ebola. Le vaccin, qui a été mis au point au rythme le plus rapide qu'on puisse imaginer, a pris quatre ans. Tout le monde a dit : « Ne soyez pas trop optimiste quant à l'arrivée d'un vaccin de sitôt. »
C'est probablement quatre ans plus tard, puis tout le monde s'est tourné vers les thérapies et c'est là que vous êtes entré dans les Remdesivirs, d'autres produits qui étaient disponibles pour voir s'il y avait un moyen d'atténuer l'impact. Nous nous sommes améliorés dans le traitement des personnes hospitalisées. Puis voilà, nous avons commencé à entendre parler de l'émergence de ces vaccins. Il s'avère maintenant, étrangement, qu'il semble que les vaccins sortiront plus tôt et seront plus efficaces que les produits thérapeutiques. J'espère toujours qu'il y aura de bons traitements, parce que les vaccins peuvent ne pas être efficaces pour tout le monde, et ce seront toujours des personnes qui tomberont malades, mais maintenant le vaccin est toujours une grande promesse.
Si vous regardez les vaccins, la technologie des deux principaux, les principaux candidats de Pfizer et de Moderna, ce sont des vaccins à ARNm messager, une technologie incroyable. J'ai fait l'analogie. C'est un peu comme si vous preniez les instructions d'IKEA, que vous les emballez dans une enveloppe et que vous les mettez dans votre corps et que le corps à l'intérieur ouvre les instructions, disant : « J'ai besoin de créer ce genre de virus ». Il crée le virus, puis crée les anticorps pour combattre le virus.
Thierry Harris : C'est incroyable.
Andrew Casey : C'est une technologie vraiment étonnante. Le fait que l'industrie ait pu le développer en moins d'un an en dit long sur le rythme rapide de la technologie, l'innovation et la capacité de l'industrie à se rassembler pour utiliser l'intelligence artificielle. Il y a l'exploration de données, les données partagées. Je crois que c'est pour ça que nous sommes là où nous en sommes. Les vaccins affichent remarquablement une efficacité de 90 à 95 %, ce qui est environ 40 à 50 % plus efficace que la plupart des vaccins. Même pour les 5 % environ 6 % qui ne bénéficient pas de sa protection, il semble que le cas de COVID qu'ils reçoivent soit beaucoup plus doux. Promesse énorme.
Je pense que ce qui est encore plus encourageant, c'est que le type de vaccin semble assez flexible, de sorte que s'il s'agit de COVID 22 ou 28, il semble que vous pourriez probablement l'adopter très rapidement pour ensuite faire face à un autre incident semblable à celui de la COVID. C'est une promesse incroyable. Je pense cependant que la question suivante est la suivante : si nous repensons à la grippe espagnole ou aux autres virus qui nous sont alors touchés, que ferons-nous maintenant pour nous préparer à la prochaine crise comme celle-ci ? Que devons-nous faire pour faire entrer le secteur manufacturier au Canada, pour faire connaître les innovations ? Le gouvernement fait des mises anticipées sur les entreprises canadiennes parce qu'elles pourraient encore être prometteuses. ABCellera sur la côte Ouest, Vido-InterVac en Saskatchewan, Medicago à Québec, ImmunoVaccine à Halifax, VBI Vaccine.
Ils ont investi de l'argent dans ces entreprises et, espérons-le, ils paieront. L'autre chose intéressante est que vous examinez le vaccin Pfizer en particulier... Encore une fois, la technologie de l'ARNm, elle a été développée par une société de biotechnologie allemande, Biointech. Pfizer a constaté qu'ils s'associaient à eux parce qu'ils avaient la capacité de fabriquer à grande échelle, de produire et de distribuer. L'autre élément technologique important qui s'y trouve est une entreprise canadienne de biotechnologie, Acuitas, qui est la pièce d'enveloppe. Si vous vous souvenez de mon analogie de prendre les instructions et que vous les mettez dans une enveloppe et que vous mettez votre enveloppe dans le corps.
Acuitas vient de mettre au point une petite bulle de lipides dans laquelle les instructions sur le vaccin vont être intégrées. C'est vraiment cool à voir. Je pense que c'est ce que nous allons voir davantage. C'est une combinaison de technologies et d'entreprises qui vont réellement fabriquer les futurs vaccins. C'est là que le Canada, je pense, peut jouer un rôle très important parce que nous avons déjà ces entreprises là. Nous avons vraiment de la chance d'avoir beaucoup de ces entreprises sur le terrain. Vous regardez Precision Nanosystems, ABCellera, VIDO, comme je l'ai dit, ils apparaissent tous.
Regardez le Medicago Québec, ils prennent des vaccins et les cultivent dans des feuilles de tabac. Cela raccourcit vraiment le délai et ils construisent une usine de 250 millions de dollars à Québec qui sera opérationnelle l'an prochain. Ce sont des choses vraiment encourageantes pour la prochaine vague.
Thierry Harris : Je pense que ce que vous voulez dire ici, Andrew, il y a aussi un peu d'esprit de collaboration canadien, à l'ancienne, dans le sens où le Canada n'a pas ces grandes multinationales géantes. Mais nous avons cet esprit de collaboration simplement parce que nous avons de nombreuses petites et moyennes entreprises qui, pour survivre, doivent avoir le premier modèle de partenariat comme partie intégrante de leur plan d'affaires. Avez-vous vu ces collaborations et pensez-vous que cet esprit de collaboration se poursuivra ?
Une fois que nous serons sortis de cette brume d'urgence, l'urgence deviendra-t-elle la norme, et pourquoi ne devrions-nous pas voir des vaccins être mis au point si rapidement ? Parce que la COVID est un domaine, vous pouvez prendre d'autres virus très mortels qui existent et qui ne sont peut-être pas traités parce qu'ils ne sont pas nécessairement les premiers virus mondiaux. Croyez-vous que cet esprit de collaboration se poursuivra après la pandémie, ou quoi que nous disions à l'avenir en attendant que la prochaine pandémie frappe ?
Andrew Casey : Je n'ai aucun doute. Je pense que dans le monde entier, tout le monde va se rassembler pour reconnaître qu'aucun d'entre nous ne veut revenir dans cette situation. Je pense qu'il y aura une coopération mondiale entre les entreprises, je pense qu'il y aura des partenariats mondiaux. Il y aura aussi, je pense, beaucoup de scoutisme. Pfizer trouve une entreprise allemande. Je pense qu'il y aura beaucoup de cela, où ces entreprises vont chercher partout dans le monde pour trouver les entreprises de type Biointech. Vous voyez même qu'ABCellera fait partie de la plateforme Lilly. Qui sait avec qui les autres entreprises s'associent, mais je pense que ce sera un élément très important de tout ça.
Ensuite, je pense à votre autre partie de votre question, qui se trouve même au Canada, et c'est l'une des choses remarquables que j'ai vues dans l'industrie. La capacité de cette industrie, en tant que communauté, de se rassembler et de partager réellement des données, de l'information, de l'expertise et de l'expérience, surtout si vous pensez aux biotechnologies à un stade précoce où les gens ont réussi à prendre l'entreprise et à la faire grandir à un point où ils ont appris beaucoup de leçons dans ce processus, qu'ils sont plus que disposés à transmettre à la communauté sur d'autres personnes qui viennent d'entrer dans le secteur.
J'ai vu ça au fil des ans. Je pense que cela va s'accélérer parce que nous pouvons tous reconnaître l'importance de cette coopération pour trouver des solutions plus rapidement. Je pense que nous en verrons davantage. Il y aura toujours un élément exclusif à cela. Il y a la PI et d'autres choses et vous devez obtenir un retour sur votre investissement. Je pense toujours qu'il y aura beaucoup de coopération et surtout la préparation à la prochaine crise semblable à celle de la COVID.
Thierry Harris : C'est intéressant d'être dans le domaine canadien en ce moment, parce que dans d'autres pays qui ne font pas nécessairement des affaires traditionnellement de cette manière collaborative. S'ils sont des géants parrainés par l'État, comme ils le seraient en Chine, ou des multinationales, ils sont leurs propres écosystèmes au sein de leurs propres multinationales en termes de développement. Il est important que nous étudiions le système canadien de sortie des médicaments, et ce système a changé par rapport à toutes les innovations apportées par les multinationales.
Maintenant, j'écoutais votre dernier webinaire sur la bionation, et ils disaient qu'une grande partie de l'innovation et du risque sont prises par les petites entreprises, et qu'elles sont essentiellement récupérées par les multinationales pour aider à mettre ces médicaments sur le marché.
Andrew Casey : Tout à fait. Encore une fois, prenons le vaccin Pfizer comme excellent exemple. Ils ont investi de l'argent dans une installation d'ARNm au Michigan, ils ont investi 460 millions de dollars ou quelque chose du genre dans cette installation, reconnaissant que la technologie des vaccins à ARNm fera partie de leur futur modèle commercial, mais ils n'avaient pas de vaccins à ARNm à l'époque. C'est Biontech qui a mis au point ce candidat vaccin à ARNm particulier, mais ils n'avaient aucun moyen de le fabriquer, alors ils se sont réunis. Ensuite, ils ont dû trouver un moyen de le livrer et c'est là qu'Acuitas est intervenu. Vous voyez ces trois choses.
À votre avis, c'est probablement le modèle à suivre pour l'avenir où ces grandes entreprises n'essaieront pas de tout faire à l'interne comme avant. Ils vont aller trouver les plus petites entreprises et dire : « C'est une innovation fantastique qui s'inscrit dans notre pipeline », que ce soit dans le vaccin ou d'autres traitements contre le cancer, ou pour la SLA, quelle qu'elle soit. Ils vont se pencher sur ces entreprises potentielles. Ils sont en train de repérer le monde, ils essaient de les trouver, et ils vont investir dans eux et s'associer avec eux.
Si vous regardez certaines des entreprises qui réussissent à travers le pays en ce moment, que ce soit Zymeworks à Vancouver et Xenon à Vancouver, d'autres à Toronto, Montréal, vous regardez leurs sites Web, vous verrez que toutes ces sociétés pharmaceutiques s'associent. Ils y investissent. Ils disent : « On dirait que c'est une technologie très prometteuse. Nous voulons en faire partie. » Nous allons en voir davantage.
Thierry Harris : Il sera intéressant de voir s'il y a une pollinisation croisée avec ces technologies et comment elles gérent réellement les produits de PI qui sont développés au Canada, et comment ils les transmettent dans le reste du monde. Que pensez-vous de cela ? Croyez-vous que c'est quelque chose qui pourrait se produire avec certaines des technologies en cours de développement ?
Andrew Casey : Oui, oui. Je pense que c'est un modèle d'affaires parfaitement viable et je pense qu'il y a beaucoup d'entreprises qui aimeraient ça. Je crois toujours que nous devons nous efforcer de créer des sociétés fondatrices canadiennes. Je pense que c'est trop facile pour nous de dire, vendons et ce n'est pas une mauvaise chose. Si vous regardez certaines des réussites que nous avons constatées au cours des deux dernières années, il y a des entreprises qui font passer leur innovation à une certaine phase, qu'il s'agisse de la phase deux ou de la troisième phase en clinique, cela se révèle très prometteur. Une compagnie pharmaceutique arrive et dit : « Je veux acheter ».
Ils y dépensent 1 milliard de dollars, ou 1,4 milliard de dollars. Les personnes qui ont fondé cette entreprise prennent ensuite cet argent, le réinvestissent, lancent de nouvelles entreprises. Il y a un énorme avantage à ce modèle. Il n'y a aucun doute et ensuite ce médicament ou quoi qu'il soit, entre dans la grande société pharmaceutique, il devient une partie de leur plateforme, et il est distribué aux patients canadiens et aux patients du monde entier. Tout est très bon. Nous devrions également être en mesure de dire, regardez, comment créer, disons, une Gilead ou une Amgen au Canada, parce que les avantages d'avoir l'une de ces entreprises comme société fondatrice au Canada seraient si fantastiques.
Ensuite, vous dites que vous avez quelque chose de spécial, parce que de cela viendront plus d'entreprises, plus d'entrepreneurs, plus d'investissements, et vous pourriez vraiment voir alors un coup de pouce. Je pense que prendre ce que nous avons, c'est un vrai cadeau. À l'échelle mondiale, nous nous sommes révélés être de grands scientifiques, de grands chercheurs. Nous avons créé de grandes entreprises. Nous avons développé de grandes idées. Parfois, c'est une entreprise très coûteuse, alors vous arrivez à un certain point et si vous avez besoin de 500 millions de dollars supplémentaires, il reste encore un chemin incertain à parcourir. Parfois, il est plus facile de prendre le paiement et de sortir, puis de commencer autre chose. Je comprends ça.
Ensuite, il y a d'autres fois où vous pouvez dire : « Eh bien, si j'obtiens juste un peu de capital supplémentaire, je peux traverser la prochaine phase, et ensuite j'ai quelque chose et je peux le cultiver ici au Canada. » Il faudra l'une de ces entreprises qui n'a pas qu'une seule plateforme thérapeutique, mais habituellement, une sorte de plateforme sur laquelle d'autres thérapies peuvent être construites ou utiliser leur plateforme pour d'autres choses. Je considère une entreprise comme Zymeworx à Vancouver comme un bon exemple. Ils ont un médicament, mais ils ont aussi une plateforme de découverte de médicaments. Ce sera cette entreprise qui fonctionnera. Je pense que s'efforcer de créer ces entreprises fondamentales serait absolument primordial pour nous, en tant qu'économie.
Je pense particulièrement dans ce monde post-COVID parce que je pense que c'est un secteur sur lequel vous pouvez vous tourner, sur lequel vous pouvez vous appuyer. Pensez aux types d'emplois créés par les universités et à l'expertise technique qui découle de nos collèges. Des emplois techniques très bien rémunérés et hautement qualifiés. C'est le type d'économie que vous voulez bâtir. Nous devrions être en mesure de le faire croître davantage, et je pense que l'une des principales façons d'y parvenir serait de créer ces sociétés fondatrices.
Thierry Harris : C'est intéressant ce que vous dites ici, Andrew dans un sens que du point de vue de l'investissement, si vous vous concentrez dans le capital, c'est essentiellement ce qu'est une multinationale. C'est une concentration de capital avec une mission spécifique. Puis tout à coup, la magie se produit dans le sens où, comme vous l'avez dit, il vous manque 500 millions de dollars ou 500 millions de dollars ici pour aller de l'avant et endiguer ça.
Ensuite, c'est une entreprise qui a la vision d'être cette grande entreprise de plateformes qui peut ensuite prendre ces microtechnologies et en faire une macroentreprise qui pourra ensuite transférer son poids dans le monde entier et porter un drapeau canadien dessus. C'est un rêve formidable, et je suis très heureux de vous entendre parler de ça parce que je pense que c'est une source d'inspiration, franchement, pour les gens et les Canadiens de parler de cette façon, et de prendre part à cette conversation sur la scène mondiale. Quels sont les gouvernements, comment abordent-ils maintenant leur relation avec le secteur de la biotechnologie pour améliorer l'écosystème biotechnologique au Canada ?
Andrew Casey : Le gouvernement joue un rôle si important dans l'établissement de l'environnement pour l'industrie. L'un des défis auxquels nous sommes confrontés est ce gouvernement, et ce sont les gouvernements fédéral et provinciaux, et ce n'est pas de quelque allégeance politique que ce soit. C'est juste que, de manière générale, les gouvernements ont eu tendance à séparer l'industrie de la biotechnologie. Ils séparent les petites entreprises en démarrage, les innovateurs qui sont fondés au Canada. Je les appellerai les adorables chiots câlins. Tout le monde veut les prendre et les tenir. Ils sont fantastiques. Vous écoutez leurs histoires, elles sont inspirantes et le gouvernement est plus qu'heureux d'embrasser cette partie.
Là où ils ont du mal, c'est lorsqu'ils traitent avec les multinationales qui sont au Canada au sujet de notre conversation précédente sur les prix et le remboursement et tout le reste. Ils ont tendance à séparer les deux de manière assez facile. Nous sommes vraiment enthousiasmés par les petits. Nous allons investir dans Medicago parce que c'est une technologie canadienne et c'est cool et génial. C'est fantastique. Je pense que c'est une chose très intelligente à faire. Emplois à Québec, emplois à Vancouver, peu importe ce que c'est. Mais nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que les multinationales font partie intégrante de l'écosystème de la biotechnologie. Si vous voulez un récif corallien sain, vous ne pouvez pas enlever le plancton. Il a besoin de toutes les parties du récif pour être un récif sain.
De même, avec notre écosystème biotechnologique, vous ne pouvez pas simplement dire : « Nous n'avons pas besoin de multinationales pharmaceutiques. Nous allons le faire nous-mêmes. » Nous ne pouvons pas le faire. Nous ne voulons pas le faire nous-mêmes. Il s'agit d'un élément très important. Si nous voulons qu'ils investissent activement dans la communauté, s'associent à nos entreprises, nous devons créer un environnement politique dans ce pays qui, vraiment, c'est comme un tapis de bienvenue le dit, nous voulons que vous soyez ici. Encore une fois, cela exigera à la fois de l'industrie et du gouvernement de s'asseoir et de déterminer à quoi ressemble cet environnement, et tout le monde devra faire de l'eau dans le vin.
Nous devrions être en mesure de parvenir à une sorte d'accord sur ce que nous voulons atteindre. Si nous pouvons y arriver avec un dialogue constructif, je pense que a), c'est mieux pour les patients canadiens parce qu'ils auront accès aux plus récents et meilleurs traitements, médicaments et vaccins. Cela permettra également d'améliorer la santé de l'écosystème. Je pense que nous devons adopter des politiques publiques qui reconnaissent comment tout cela est lié, et essayer de le découder et d'en ignorer certaines parties. Ensuite, je pense que tout le reste s'effondre et que ce n'est pas aussi sain que possible.
Thierry Harris : Encore une fois, en tant que Biotech Canada, vous êtes en bonne ligne parce que vous êtes un pont entre les politiques et l'industrie. Est-ce que vous voyez ces conversations se produire, Andrew, est-ce que vous voyez suffisamment de conversations se dérouler ?
Andrew Casey : Non, absolument. Votre argument est juste. Quand vous regardez nos membres, il y a 250 entreprises membres. C'est le reflet de l'écosystème. Ce sont les investisseurs, les entreprises, les petites entreprises, les entreprises en phase de démarrage, mais aussi les grandes multinationales et bien sûr les entreprises agricoles, industrielles et environnementales. C'est un véritable échantillon représentatif de l'ensemble de l'écosystème. Oui, nous avons eu des conversations avec les gouvernements. Je pense que la réalité est que dans certains cas, il y a une fixation sur les budgets des soins de santé et les médicaments dans le cadre du budget des soins de santé. Ils veulent faire baisser les prix et c'est un peu malheureux parce que c'est assez étroit, et je pense qu'il est trop facile d'ignorer les autres parties du secteur.
Nous avons discuté de la question suivante : « Hé, vous devez examiner les choses de manière plus globale. » Nous avons fait des progrès. Je crois qu'il devrait y en avoir plus. J'aimerais avoir un dialogue plus constructif, et peut-être qu'en sortant de cette crise de la COVID, c'est la table que nous établissons. Ils reconnaîtront : « Oui, vous avez raison. Il s'agit d'un élément important sur le plan stratégique de notre système de soins de santé, mais aussi de notre économie. Comment pouvons-nous faire en sorte que cela se produise ? » Ils se tourneront vers l'industrie et diront : « Asseyez-vous et trouvons ça ensemble ». C'est mon espoir.
Thierry Harris : Ce serait incroyable parce qu'il faut vraiment cette collaboration et cette vision que le gouvernement doit avoir en ce qui concerne la façon dont ces choses seront mises en œuvre. C'est leur rôle, c'est d'amener tous les différents acteurs à la table et pas nécessairement de jouer les favoris, mais d'avoir ce dialogue constructif et de permettre cela. Biotech Canada a trouvé des idées vraiment phénoménales. L'un d'eux est le Fonds national des sciences de la santé. Parlez-moi un peu de cela et de la vision qui la sous-tend, des chiffres que vous examinez, et de la mission ou serait derrière ce fonds.
Andrew Casey : Oui, je pense que c'est essentiel parce que, comme je l'ai dit plus tôt, l'une des choses clés que nous voulons faire est d'être en mesure de soutenir la communauté canadienne du capital de risque, de développer le pool de capitaux, de leur permettre d'investir dans davantage d'entreprises canadiennes. Je pense qu'ils ont fait un travail phénoménal jusqu'à présent avec les ressources limitées dont ils disposent. Je pense que cela accélérerait leur capacité d'investir dans des entreprises en démarrage, sans avoir besoin de s'associer à d'autres organisations pour rendre leurs investissements efficaces. C'est une grande partie de ce que ferait ce fonds.
Nous examinons une fourchette de 500 millions pour demander, et nous pensons que nous pourrions créer un multiplicateur parce que l'autre partie de ce que nous essayons de faire ici est d'attirer d'autres investisseurs. Les autres investisseurs proviendraient principalement des investisseurs institutionnels, du Fonds des enseignantes et enseignants, du Régime de pensions du Canada, d'OMERS, de ces types de grands investisseurs institutionnels qui n'investissent pas actuellement dans le secteur, alors comment pouvons-nous les faire participer ? Ce serait une façon de faire. En amenant également certains des grands investisseurs des États-Unis. Je crois que ce serait la clé. Cela attirerait les OrbIMED et d'autres personnes de cette nature. Je pense que ce sera essentiel. C'est ce qu'on demande.
Ils l'ont déjà fait sous différents formats auparavant. Vous avez eu l'Initiative de capital de risque et le VCAP, le Plan d'action sur le capital de risque avant cela. Elle serait inspirée de celle où le gouvernement serait le premier à intervenir, le dernier sorti. Cela enverrait d'autres investisseurs venir dans l'espace. Je pense que tout cela serait vraiment, vraiment important. C'est ce qu'il est conçu pour faire. Ensuite, ces fonds augmenteraient le pool de capitaux, ce qui, bien sûr, augmenterait le nombre d'entreprises et accélérerait leur croissance au pays.
Thierry Harris : C'est vraiment pour faire la commercialisation pour ces entreprises. Dites-moi juste un peu plus sur l'orientation de ce capital...
Andrew Casey : Absolument. Nous avons un financement à un stade précoce, de sorte qu'une bonne entreprise de démarrage démarre avec un certain capital de démarrage, et ensuite elle se poursuivra également à un stade ultérieur. Il y aura juste des éléments différents. Je crois qu'il y aurait aussi une composante pour soutenir certaines des organisations d'accélérateurs. Je pense qu'AdMare, à Vancouver, serait un bon exemple. Les programmes qu'ils mettent en œuvre non seulement pour identifier de nouvelles entreprises et vraiment les démarrer, mais aussi pour le vivier de talents qu'elles développent, alors soutenez le travail qu'elles accomplissent.
Je crois qu'il comporte un certain nombre de facettes différentes qui seraient utilisées pour accroître le pool de capitaux afin d'augmenter ce que la communauté du capital de risque a ici. Ensuite, cela irait aux entreprises, et aussi à certaines de ces autres, organisations qui travaillent dans le domaine de la découverte et du développement de médicaments et du talent.
Thierry Harris : C'est exactement ça. Je suppose que c'est cette réserve d'argent, en demandant au gouvernement fédéral de mettre son chapeau sur le ring, eh bien, cela pourrait encourager d'autres investissements, comme vous dites de participer également. Puis, tout à coup, le Canada devient un carrefour de R & D. Il devient un endroit où nous pouvons attirer le capital humain nécessaire à la production de toutes ces technologies et innovations, et tout se fait ici à l'intérieur de nos frontières. Tous les emplois bien rémunérés, les emplois hautement qualifiés et le partenariat avec le milieu universitaire également.
Essentiellement, ce que vous faites, c'est prendre une idée, vous la fabriquez, puis vous la fabriquez dans le sens où elle peut être produite dans des millions d'échantillons pour la faire sortir. Un fonds comme celui-ci, par sa création, permet à tout cet écosystème de bouger.
Andrew Casey : C'est tout. Vous venez de démarrer, vous l'avez mis sur des stéroïdes, surtout aux premiers stades, et ensuite vous créez ce pool d'entreprises. Ce sont d'autres photos de ce concept. À partir de ce bassin, il y aura un plus grand nombre d'entreprises à plus grande échelle qui se montreront plus prometteuses en matière de succès et de capacité à devenir le type d'entreprise fondateur.
Thierry Harris : Vraiment, ce transfert de technologie des entreprises en phase de démarrage, et ensuite ils sont en mesure de parler avec les multinationales qui examinent la question de très près, et qui pourraient investir certaines de leurs installations de R-D ici, ou en collaboration avec l'externalisation de leurs installations de R-D pour aider à utiliser ces technologies et à les faire sortir plus rapidement. C'est une très bonne chose dont vous parlez ici. À votre avis, où en sommes-nous dans l'évolution de cette situation ? Est-ce que ces conversations sont également menées par d'autres organisations ou ministères à l'extérieur de Biotech Canada ?
Andrew Casey : Eh bien, nous travaillons en étroite collaboration avec la communauté du capital de risque, bien sûr et donc avec le CVCA, mais c'est intéressant. Encore une fois, et il s'agit d'une conversation avant et après COVID. Nous avions entamé cette conversation avant que le COVID ne frappe. Il y a eu un certain intérêt, mais dans le monde post-COVID, je pense que lorsque le gouvernement commence à reconnaître qu'il doit faire certaines choses pour relancer l'économie, et dans quels secteurs il pourrait investir de l'argent. Il y a peut-être même un rendement sur cet investissement parce que le secteur de la biotechnologie s'est avéré être un très bon investissement.
Je pense que les conversations se sont un peu accélérées et que cela semble un peu plus fertile parce que je pense que le gouvernement regarde clairement dans cette direction. J'espère que lorsque nous commencerons à voir un peu de lumière au bout du tunnel, il y aura une occasion de vraiment réengager et de dire : « Ok, si c'est ce que vous voulez faire, nous vous disons que voici la prescription, voici comment nous pouvons le faire. Nous pensons que cela rapportera d'énormes dividendes au pays et à son économie.
Thierry Harris : Incroyable. Eh bien, ce sont des choses vraiment fantastiques. Sur quoi d'autre devrions-nous nous concentrer dans les perspectives futures, à court terme, ici, dans le domaine de la biotechnologie ? Quelles sont les choses que vous examinerez au cours des 12 prochains mois en termes de ce qui est sur le calendrier et de ce qui va se passer ? J'imagine que les vaccins représentent un investissement important, et la surveillance de cela, l'obtention du capital de risque et le fait de parler aussi du Fonds national des sciences de la santé. Quelles sont les choses que vous examinez et auxquelles nous devrions prêter attention en tant qu'auditoire ?
Andrew Casey : Eh bien, je pense que le public est clairement attentif à ce qu'est la lumière au bout de ce tunnel ? Quand allons-nous sortir de ce gâchis ? Il est assez clair pour moi que l'industrie va offrir au moins deux fronts. L'un porte sur les vaccins et l'autre sur les traitements. Vous pourriez faire valoir qu'ils joueront un rôle déterminant même dans les tests et le traçage. Le secteur de la biotechnologie va y livrer. Ensuite, alors que nous réfléchissons à la façon de commencer la reconstruction ? Encore une fois, ce secteur peut être extrêmement important, tant du point de vue économique que du point de vue de la protection de la santé.
Ensuite, il y a les autres secteurs de l'industrie, comme l'industrie, l'agriculture et la biotechnologie environnementale. Ces mesures seront également essentielles pour relancer certains de ces autres secteurs de l'économie.
C'est un espace passionnant. Je pense que, au contraire, les projecteurs ont été mis sur elle grâce à COVID, qui est un feu de projecteur bienvenu parce que vous essayez toujours d'amener les gens à reconnaître la valeur de l'industrie. Au contraire, COVID a vraiment dit : « Il y a une valeur énorme ici et vous devez tous la comprendre. » Si vous pensez à l'impact économique, si vous pouviez éviter cela, ce serait beaucoup plus agréable que de devoir recommencer.
Que faisons-nous à l'avenir ? C'est là que le secteur de la biotechnologie va jouer un rôle. Je pense que oui, si je surveille l'espace, je dis, que va-t-il se passer avec l'investissement ? Est-ce que nous en faisons assez sur le bassin de talents ? Est-ce que nos universités génèrent des gens, des personnes qualifiées pour l'industrie qui va permettre cela ? Alors, qu'allons-nous faire à l'avenir pour vraiment adopter les technologies au Canada, mais aussi à l'échelle mondiale ? Je pense que ce sera passionnant à regarder. Je me sens vraiment optimiste, pas seulement au sujet des solutions qui viennent du point de vue vaccinal ou thérapeutique. Je suis vraiment optimiste quant au secteur dans son ensemble, à l'avenir et au rôle important qui va jouer dans la société canadienne, mais aussi dans l'économie.
Thierry Harris : Eh bien, il est évident que la mission cruciale qui a été définie pour tout le monde en mars nous a aiguisé les esprits et aiguisé notre attention. Jusqu'à présent, le secteur des biotechnologies a réagi avec éclat. Il ne fera que s'appuyer sur cette expérience et, espérons-le, continuer à poursuivre dans ce domaine, pour le bien de tous, vraiment. Merci beaucoup, Andrew.
Andrew Casey : Merci de m'avoir accordé du temps. C'est toujours un plaisir de parler avec vous. J'apprécie vraiment ces conversations. Il est important de faire passer le message. C'est un format fantastique. J'aime les écouter, lors de mes promenades avec mon chien. J'espère que d'autres le feront aussi. C'est un classique de regarder cet espace parce qu'il sera passionnant au cours de la prochaine année. Je crois qu'il y aura beaucoup plus d'innovation dans le secteur canadien de la biotechnologie. Nous devrions tous en être très fiers.
Thierry Harris : Dans cet épisode, nous avons exploré le fonctionnement interne du vaccin Pfizer, examiné la bioéconomie et exploré l'écosystème de la biotechnologie. Vous devriez consulter les webinaires de Bionation mettant en vedette certaines des entreprises de biotechnologie les plus dynamiques au pays. Des liens sont inclus sur notre site Web. Nous avons également discuté de la possibilité d'un fonds national pour les sciences de la santé, pour aider à commercialiser les technologies les plus prometteuses au Canada. Ce fonds profiterait non seulement aux Canadiens, mais à tous les intervenants de l'écosystème Biotec, y compris les investisseurs étrangers qui cherchent à investir dans l'innovation canadienne. Nous recherchons des partenaires pour nous aider à concrétiser cette idée. Si vous voulez faire partie de cette histoire et en savoir plus sur les problèmes auxquels sont confrontées les entreprises de biotechnologie et sur les possibilités d'investissement, contactez-nous. Vous pouvez nous écrire à solutions@ie-knowledgehub.ca. Pour Market Hunt, je suis Thierry Harris.
Emplacement du commanditaire
Narrateur : Et maintenant un dernier mot de notre commanditaire, IE-KnowledgeHub. IE-Knowledge Hub est un site Web dédié à la promotion de l'apprentissage et des échanges sur l'entrepreneuriat international. Reprenons là où nous nous sommes arrêtés pour Aeponyx, une start-up de semi-conducteurs basée à Montréal.
Philippe Babin : Nous avons examiné tout ce qui est disponible sur le marché. Nous avons également parlé à de grandes universités, examiné des projets de R-D. D'autres solutions étaient si chères, les prix étaient environ dix fois plus élevés que ce que les exploitants étaient prêts à investir.
Narrateur : C'est Philippe Babin, PDG d'Aeponyx. Philippe savait qu'il possédait une technologie de pointe qui pourrait changer la donne en accélérant le fonctionnement d'Internet. Mais ils savaient aussi que tous leurs clients seraient à l'extérieur du Canada.
Philippe Babin : En ce qui concerne les télécommunications, les pays les plus avancés au monde sont des pays comme le Japon, la Corée, les États-Unis. si vous regardez le nombre d'initiatives en gigaoctets. Si vous regardez le nombre de fournisseurs de services offrant la fibre à la maison, la fibre sur le trottoir, la fibre au bâtiment. il y a une énorme différence entre le Canada et les États-Unis. donc c'est pourquoi lorsque nous parlons aux fournisseurs de services aux États-Unis Ils déclarent qu'ils sont plus désireux d'obtenir ce type de technologie.
Narrateur : En tant que start-up, Aeponyx a dû amener l'idée du laboratoire jusqu'à la fabrication industrielle de millions d'unités potentielles. Pour y arriver, ils ont dû construire leur premier prototype.
Philippe Babin : Nous sommes à l'étape du portage des processus. Nous transférons donc certaines informations jusqu'à ce que vous arriviez à avoir un processus entièrement estampillé « ok, c'est votre flux de processus pour créer votre produit ». Vous connaissez toutes les étapes. Vous connaissez tous les développements, vous savez s'ils comportent des risques et ensuite vous construisez votre premier prototype.
Narrateur : Vous avez écouté des extraits de l'étude de cas sur la vidéo Aeponyx, disponible sur le site Web IE-KnowledgeHub. Pour en savoir plus sur la création d'une start-up de semi-conducteurs à partir de zéro, regardez leur dossier complet gratuitement sur Ie hyphen knowledge hub point ca.
Thierry Harris : Market Hunt est produit par Cartouche Media en collaboration avec Seratone Studios à Montréal et Pop Up Podcasting à Ottawa. Market Hunt fait partie du réseau IE Knowledge Hub. Le financement de ce programme provient du Conseil des ressources en sciences humaines du Canada. Producteurs exécutifs Hamid Etemad, Université McGill, Faculté de gestion Desautels et Hamed Motaghi, Université du Québec en Outaouais. Producteur associé Jose Orlando Montes, Université du Québec à Montréal. Producteurs techniques Simon Petraki, Seratone Studio et Lisa Querido, Pop up Podcasting. Afficher le consultant JP Davidson. Oeuvre de Melissa Gendron. Narration du commanditaire : Katie Harrington. Vous pouvez consulter les études de cas du IE-Knowledge Hub sur BIOTECanada ainsi que d'autres cas à l'adresse suivante : huphen knowledgehub.ca. Pour Market Hunt, je suis Thierry Harris, merci de m'avoir écouté.
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